Transformers : The last knight
Un grand merci à Paramount Pictures ainsi qu’à l’Agence Cartel pour m’avoir permis de découvrir et de chroniquer le blu-ray du film « Transformers : the last knight » de Michael Bay.
« Je sais que votre monde a été détruit et j’en suis désolé mais je vous en prie, ne laissez pas détruire le nôtre ! »
The Last Knight fait voler en éclats les mythes essentiels de la franchise Transformers, et redéfinit ce que signifie être un héros. Humains et Transformers sont en guerre. Optimus Prime n’est plus là… La clé de notre salut est enfouie dans les secrets du passé, dans l’histoire cachée des Transformers sur Terre. Sauver notre monde sera la mission d’une alliance inattendue : Cade Yeager, Bumblebee, un Lord anglais et un professeur d’Oxford. Il arrive un moment, dans la vie de chacun, où l’on se doit de faire la différence. Dans Transformers: The Last Knight, les victimes deviendront les héros. Les héros deviendront les méchants. Un seul monde survivra : le leur… ou le nôtre.
« J’ai trahi la Terre. La Terre, la seule planète où les habitants me font me sentir chez moi »
Issu d’une famille aisée de la côte ouest, Michael Bay mène des études de cinéma dans les établissements les plus prestigieux de Californie. Il s’en suivra une première carrière très remarquée de réalisateur de clips musicaux et de publicité au début des années 90, qui lui vaut d’intéresser les producteurs de cinéma, et notamment Jerry Bruckheimer. Ses débuts au cinéma seront marqués par les succès de la comédie d’action « Bad boys » (1995) et de « The rock » (1996). Mais c’est avec le blockbuster de science-fiction « Armageddon » (1998) que sa carrière entre dans une autre dimension, Michael Bay devenant alors le symbole de l’Entertainment hollywoodien avec son cinéma toujours plus spectaculaire et toujours plus explosif. Il enchaine ainsi les cartons au box-office tout au long des années 2000 avec notamment « Pearl Harbor » et « Bad boys 2 ». A partir de 2007, il se lance dans un projet un peu fou, celui d’adapter la série d’animation des années 80, « Les Transformers », dont les personnages de robots avaient donné lieu à toute une gamme de jouets et de produits dérivés culte pour toute une génération. Contre toute attente, le film cartonne au box-office, donnant ainsi lieu à trois suites - « La revanche » en 2009, « La face cachée de la lune » en 2011 et « L’âge de l’extinction » en 2014 - qui en feront l’une des sagas les plus lucratives de l’Histoire.
« Tout dépend de toi Optimus. On ne pourra pas gagner sans toi »
Alors qu’on aurait pu croire à un léger effet de lassitude de sa part (il signe « No pain no gain » puis « 13 hours » en parallèle des différents opus de la saga), Michael Bay nous revient avec un cinquième épisode, « Transformers : the last knight » qui sort pile dix ans après le premier opus. Inspiré d’un épisode de la saga animée originelle datant de 1985, le film prend pour trame de fond la légende du Roi Arthur qu’il revisite de façon très libre à sa façon. L’épée Excalibur s’avérant être un lien entre le monde des hommes et celui des Transformers. Mais alors que la mère des batailles entre la Terre et Cybertron se profile à l’horizon, Optimus Prime a été reprogrammé pour changer de camp, privant les humains de leur plus fidèle et de leur meilleur défenseur. Qu’on se le dise, d’épisode en épisode, les scénarii des « Transformers » s’avèrent de plus en plus improbables, frôlant des fois le grand n’importe quoi. A l’image de ce cinquième épisode aux ressorts et aux enjeux finalement assez abscons. Mais d’une certaine manière, peu importe : le film assure son lot d’actions et de batailles spectaculaires, toujours plus impressionnantes et plus explosives, et réalisées avec une grande maestria technique. Surtout, on demeurera bluffé par la qualité et le réalisme des effets spéciaux, qui nous en mettent quand même, avouons-le, plein les yeux pendant 2h30. Et quoi qu’on en dise, malgré son scénario microscopique, le film dégage une énergie folle, entre explosions tous azimuts et second degré assumé. S’il peine un peu à renouveler la franchise, Michael Bay signe là une nouvelle fois un spectacle totalement jouissif, bien badass et franchement régressif, de haute volée. Mission globalement accomplie.
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Le blu-ray : Le film est présenté en version originale américaine (7.1.4 et 5.1) ainsi qu’en versions française, italienne, espagnole et japonaise (toutes 5.1). Une version en audiodescription est également présente. Des sous-titres français, anglais, néerlandais, italiens, espagnols, danois, suédois, norvégiens, finlandais et japonais sont également disponibles.
Un second blu-ray, exclusivement consacré aux bonus, contient notamment : « Le mélange des mythologies », « La création de la destruction : plongée dans l’usine Packard », « Monter les échelons », « Découverte de la décharge », « Le traitement royal : Transformers au Royaume-Uni », « Moteurs et magie », « Paysage extraterrestre : Cybertron » et « Encore un film génial ». L’ensemble des bonus dure près de 95 minutes.
Edité par Paramount Pictures, « Transformers : The last knight » est disponible en DVD, blu-ray, blu-ray 3D et blu-ray 4k ultra HD depuis le 2 novembre 2017.
Le site Internet de Paramount Pictures est ici. Sa page Facebook est ici.
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