Bakdraft 2
Un grand merci à Universal Pictures pour m’avoir permis de découvrir et de chroniquer le blu-ray du film « Backdraft 2 » de Gonzalo Lopez-Gallego.
« Ce que je connais de ce métier ? C’est pas bien de mettre le feu ! »
Sean McCaffrey, le fils de Stephen, est désormais pompier à la 17ème caserne de Chicago, sous les ordres de son oncle Brian. Avec sa partenaire Maggie, il est chargé d’enquêter sur un incendie mortel. Mais très vite ils s’aperçoivent que ce crime est relié à un groupe terroriste international.
« On ne vient pas dans notre brigade juste pour porter un flingue. On vient là soit parce qu’on en a marre de combattre le feu, soit parce qu’on est passionné par les incendies criminels »
Petit retour dans le temps. Souvenez-vous. 1991. Une putain d'année à Hollywood : Jonathan Demme cartonne avec « Le silence des agneaux », Spielberg ravie nos cœurs d'enfants avec « Hook » et Disney enchante avec « La belle et la bête ». On a de l'émotion avec « Thelma et Louise », de l'aventure avec « Robin des bois » et de l'action avec « Point break ». Pourtant cette année-là, en dépit des embouteillages et de la sévère concurrence sur les écrans, il faudra également compter sur « Backdraft » dont le succès surprise propulsera la carrière de son réalisateur Ron Howard, qui comptait alors quelques succès jolis succès (« Splash », « Cocoon » et surtout « Willow »). Il faut dire qu'il pouvait compter sur une intrigue plutôt originale (enquête tournée dans le monde assez inédit des pompiers) et sur un casting solide (Kurt Russell, Robert De Niro, Scott Glenn...). Pour autant ce succès n'appelait a priori pas de suite.
« Au fond, tu as envie de brûler tous les criminels ! »
Presque trente ans plus tard, la voilà pourtant qui pointe discrètement le bout de son nez en direct-to-video. Avec aux commandes le réalisateur espagnol Gonzalo Lopez-Gallego qui poursuit là son aventure américaine dans l’univers de la série B. Et quelques rescapés du premier opus (Wiliam Baldwin, Donald Sutherland) venus cachetonner et qui repartent au feu en reprenant leurs rôles. On y suit désormais le fils orphelin de Kurt Russell (dont le personnage mourrait à la fin du premier opus), jamais vraiment remis de la disparition de son paternel, qui mène une carrière d'enquêteur au sein des pompiers visant à confondre les incendiaires criminels. Mais force est de constater que tout ce qui faisait la densité – et donc le sel – du premier opus (sa réflexion sur l’appartenance à une famille qu’elle soit de sang ou professionnelle, sa noirceur, l’ambigüité morale du personnage du pompier pyromane) a disparu pour faire place à une enquête un peu tirée par les cheveux (où on relie la mort de cinq enfants à un complot terroriste) traversée de quelques images d’explosions spectaculaires. Sans doute n’est-il plus possible désormais, dans l’Amérique post-11 septembre, de jouer avec l’archétype du pompier et d’en proposer une lecture subversive. Il en résulte donc cette suite opportuniste, au scénario bien léger et poil paresseux. ça se laisse regarder, mais ce n’est pas suffisant pour nous enflammer.
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Le blu-ray : Le film est présenté en version originale américaine (5.1) ainsi qu’en versions française, allemande et italienne (toutes 5.1). Des sous-titres français, allemands, néerlandais, italiens, danois, suédois, norvégiens, finlandais, islandais, arabes, hindis et anglais pour malentendants sont également disponibles. Aucun bonus ne vient compléter cette édition.
Edité par Universal Pictures, « Backdraft 2 » est disponible en DVD ainsi qu’en blu-ray depuis le 24 juillet 2019.
Le site Internet de Unviersal Pictures est ici. Sa page Facebook est ici.
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