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06 Mar

Adam

Publié par platinoch  - Catégories :  #Drames

« J’ai toujours cru que j’étais le petit prince, mais en rencontrant Adam, j’ai compris que j’étais l’aviateur »

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Adam, jeune homme brillant, passionné d'astronomie mais atteint d'une forme légère d'autisme, mène une existence réglée dans les moindres détails, jusqu'à la mort de son père avec qui il vivait.

Alors qu'il essaye de s'adapter à sa nouvelle existence, Adam fait la connaissance de la jolie Beth qui vient d'emménager dans l'appartement voisin. C'est le premier d'une série de bouleversements qui vont changer son monde...

« Tu n’as pas à faire ce genre de compromis »

.

Les cinéastes américains ont toujours porté un regard bienveillant à l’égard des personnages d’autistes, de gentils simplets et autres inadaptés chroniques. Comme si ces personnages permettaient aux scénaristes et aux réalisateurs de porter un regard naïf et innocent sur le monde pour mieux en dénoncer ses dérives. On se souvient ainsi de « Forrest Gump » (auquel le film fait plusieurs fois référence) ou encore de « Rain man ». Avec « Adam », le réalisateur Max Meyer tente donc d’intégrer un personnage d’autiste (atteint du syndrome d’Asperger) dans une comédie romantique, comme l’avait fait avant lui Paul Thomas Anderson dans son très singulier et très beau « Punch Drunk Love ».  Histoire de voir, si à défaut de lui donner des ailes, l’amour pouvait pousser son personnage principal à se transcender et à se faire violence pour mieux sortir de son enfermement et s’ouvrir aux autres. Le scénario serait presque plaisant, si le réalisateur n’avait eu la mauvaise idée de le parasiter avec des intrigues secondaires pas toujours intéressantes ni justifiées (notamment les démêlés judiciaires du beau-père). Dommage également que la mise en scène vire parfois au symbolisme facile et lourdingue (le héros – autiste – est passionné d’astronomie, un bon moyen pour souligner le fait « qu’il ait la tête dans les étoiles »). Reste une interrogation des plus pertinentes sur nos sociétés qui laissent peu de place pour l’intégration des autistes, aussi bien sociales que professionnelles (terrible scène que celle où Adam se fait alpaguer devant les grilles de l’école). Ainsi que la formidable performance d’une Rose Byrne pleine de charme, qui se fait décidément trop rare au cinéma.

  

 



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B
Un bon film quelque peu baclé et trop de ressemblances avec Forrest Gump et quelques longueurs aussi. Et c'est vrai aussi que Rose Byrne est terriblante...
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Le site sans prétention d'un cinéphile atteint de cinéphagie, qui rend compte autant que possible des films qu'il a vu!