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26 Dec

Harry Potter et les reliques de la mort - 1ère partie

Publié par platinoch

« Je ne laisserai plus personne mourir pour moi »

La fin de l'aventure approche pour Harry Potter... Accompagné de Hermione Granger et Ron Weasley, le célèbre sorcier doit défendre sa vie et bien plus face à son plus grand ennemi : Lord Voldemort.

La première partie commence avec la périlleuse mission menée par Harry, Ron et Hermione pour retrouver et détruire le secret de l’immortalité et du pouvoir destructeur de Voldemort : les Horcruxes.

Seuls, sans les conseils de leurs professeurs ni la protection du professeur Dumbledore, les trois amis doivent plus que jamais compter les uns sur les autres.

Mais des forces obscures s’immiscent entre eux pour les diviser.

« Dumbledore t’envoie détruire tous les Horcruxes sans te dire comment on fait. Ça ne te chiffonne pas ? »

Dix ans après les débuts cinématographiques de la saga, on pensait – enfin ! – toucher au but. L’adaptation du dernier tome des aventures d’Harry Potter, « Les reliques de la mort », devait nous révéler le dénouement de la saga. Et se conclure en apothéose par l’affrontement final tant attendu entre Harry et Voldemort. C’était sans compter sur David Yates (réalisateur attitré de la saga depuis « Harry Potter et l’ordre du Phenix ») et sur les producteurs du film, qui décidaient de scinder ce dernier  tome en deux épisodes. Histoire de faire face à un récit particulièrement dense. Et de réaliser une bonne affaire commerciale ?

« C’est comme si rien n’avait changé. Et pourtant, tout a changé. »

On nous promettait des révélations et de l’action. Et même de l’émotion, du fait des pertes annoncées dans les rangs des fidèles protecteurs d’Harry Potter. Bref, on nous promettait un épisode mouvementé et palpitant. Malheureusement il n’en est rien. Prenant un soin suicidaire à éviter systématiquement toute scène d’action (à commencer par le transfert d’Harry à la tanière) que lui permettait son récit, David Yates nous livre un film particulièrement fade. Tel un McGuffin Hitchcockien, la quête des Horcruxes ne sert que de prétexte aux pérégrinations des personnages principaux et à leurs états d’âme. Ou comment, sous la coupe d’un médaillon maléfique, Ron va se mettre à douter de l’amitié d’Harry et de l’amour d’Hermione. Au gré des téléportations, passant successivement de la campagne à la lande, de la montagne à la mer, de l’hiver à l’été, David Yates semble se focaliser sur les relations entre les trois personnages principaux pour mieux justifier les 2h30 d’inaction de son film. S’il se fait paresseux en matière d’action et de rebondissements, le film se fait même boiteux dans son manque d’explications (que diable fait l’épée au fond de ce lac perdu ? Et pourquoi l’Elfe de maison apparait-il dans la geôle des Malefoy alors qu’il ne vient pas sauver Harry les précédentes fois où il est en danger ?). D’une manière assez générale, la réalisation de David Yates semble surtout extrêmement maladroite, notamment lorsqu’il se risque à un certain nombre de références (« Excalibur », « Le seigneur des anneaux », « Brazil »). Mal scénarisé, totalement dépourvu de rythme, « Harry Potter et les reliques de la mort » s’en remet donc au syndrome de la téléréalité (Vous avez vu grandir les personnages pendant dix ans, peut-être même avez-vous grandi en même temps qu’eux, vous serez forcément émus d’assister à leurs premiers baisers) pour attiser la sympathie des spectateurs et ainsi sauver les meubles. Avec toute cette platitude ambiante, on se retrouve même surpris de voir le réalisateur insuffler à son film un peu de génie, le temps d’une scène où la narration d’un conte nous est proposée sous forme d’animation en ombres chinoises. A part ça ? Pas grand-chose à se mettre sous la dent. Définitivement, la saga d’Harry Potter n’était déjà pas assez palpitante pour se permettre un épisode de 2h30 sans action. Espérons que le dernier épisode sera, lui, à la hauteur.

  



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O
harry potter quoi...
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B
Comme j'ai eu du mal depuis le début à suivre cette saga, entre les fois ou je me suis fais chier et et dernière ou j'ai dormi tout du long, pour celui-ci je me suis accroché, et sans doute as tu vu juste, parce que les personnages grandissent et s'ouvrent aux désirs que ça devient enfin intéressant et drole, au point d'occulté la platitude de l'histoire et de la saga dans son ensemble.
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Le site sans prétention d'un cinéphile atteint de cinéphagie, qui rend compte autant que possible des films qu'il a vu!