Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
31 Jan

Ma première fois

Publié par Platinoch  - Catégories :  #Drames

http://images.allocine.fr/r_640_600/b_1_d6d6d6/medias/nmedia/18/84/55/85/19828422.jpg« Je ne contrôle pas, j’anticipe. Sinon, tu te laisses surprendre et c’est là que les problèmes commencent »


Zachary a 20 ans. Sombre et indépendant, il collectionne les conquêtes amoureuses et les échecs scolaires.

Sarah a 18 ans. Première de la classe, fragile, elle comble ses manques affectifs grâce à une maîtrise parfaite de sa vie.


Rien ne devrait les rapprocher et pourtant, l’année du bac, durant six mois, ils vont vivre un amour contre lequel on ne peut rien, le vrai, le grand, celui qui marque une vie pour toujours.


« Je t’aime jusqu’aux étoiles »


http://images.allocine.fr/r_640_600/b_1_d6d6d6/medias/nmedia/18/86/32/56/19835127.jpgProductrice expérimentée (notamment pour Antoine de Caunes dont elle a produit « Monsieur N. » et « Désaccord parfait », ou encore pour Pierre Jolivet et ses « Zim anc co. » ou « Je crois que je l’aime »), Marie-Castille Mention-Schaar était passée pour la première fois à l’écriture d’un long en 2009, co-signant le scénario de « La première étoile » avec Lucien Jean-Baptiste. Une expérience qui devait lui donner définitivement le goût d’aller plus loin et de réaliser son premier film. C’est désormais chose faite avec « Ma première fois », un film au titre prédestiné, dans laquelle la réalisatrice a mis beaucoup de son histoire personnelle, faisant notamment référence à son compagnon décédé prématurément.


« Je croyais qu’avec moi tu avais changé »


http://images.allocine.fr/r_640_600/b_1_d6d6d6/medias/nmedia/18/86/32/56/19835129.jpgIl était une fois le monde merveilleux de Marie-Castille Mention-Schaar : un orphelinat digne du Château de Versailles dans lequel vivaient de pauvres gosses de (très) riches, souffrant tous de de problèmes de communication avec leurs parents si peu présents. Parmi eux, il y a notamment Alice, la pimbêche de l’école. Comprendre par là la bosseuse coincée qui passe sa vie à établir des listes de choses à faire, faire du cheval et se rêver major de Harvard. Jusqu’au jour où débarque Zach. Visiblement trop vieux pour être toujours au lycée, ce bellâtre cynique cultive sa cancritude tout en citant Spinoza (sic) et fait régulièrement le mur avec sa moto (re-sic) pour mener en secret une carrière de mannequin (rien que ça !). En plus c’est un vrai rebelle (without au cause), capable de cogner aussi bien le censeur que son propre père. Et comme les opposés s’attirent, forcément… La suite ? La réalisatrice nous refait le coup de l’oie blanche tombant amoureuse du mauvais garçon en espérant le changer (re-re sic). Commence alors une avalanche (un déluge ?) de clichés ridicules (ils s’aimeront pour la première fois dans un grand champs de fleurs avant de s’endormir sur la tombe de Musset). Et surtout avec des bougies partout, pour faire plus romantique. Et comme si son film n’était pas déjà assez mièvre, la réalisatrice tente de nous rejouer le final de « Love story » en pensant que plus l’agonie de son personnage sera longue, plus elle fera couler de larmes. Un vrai supplice, aussi bien pour l’héroïne (qui, comble du ridicule, sort furtivement de son coma pour dire adieu à son bien-aimé) que pour le spectateur. Mal filmé et pas vraiment bien joué, le film, véritablement embarrassant, a déjà sa place parmi les gros navets de l’année. De mémoire de spectateur, on avait rien vu d'aussi cucul depuis « Twilight ».

 http://images.allocine.fr/r_640_600/b_1_d6d6d6/medias/nmedia/18/86/32/56/19835128.jpg  http://images.allocine.fr/r_640_600/b_1_d6d6d6/medias/nmedia/18/86/32/56/19835130.jpg

Commenter cet article
B
<br /> Rhoooo dire du mal de twilight, tu vas t'attirer les foudres de certains. Ce navet est des plus niais rarement atteint. Ne pas dire du mal de Love story stiouplait, j'suis fan !<br />
Répondre

Archives

À propos

Le site sans prétention d'un cinéphile atteint de cinéphagie, qui rend compte autant que possible des films qu'il a vu!