Transformers 2 : la revanche
« Si Dieu a crée lHomme à son image, qui a crée les robots ? »
Deux ans se sont écoulés depuis que Sam Witwicky a sauvé l'univers d'une bataille décisive entre les deux clans rivaux de robots extraterrestres. Malgré ses exploits, Sam reste un adolescent préoccupé par les soucis des jeunes gens de son âge : alors qu'il s'apprête à entrer à l'université, il doit se séparer de sa petite amie Mikaela et de ses parents pour la première fois de sa vie. Il lui faut aussi tenter d'expliquer son départ à son nouvel ami, le robot Bumblebee. Sam aspire à vivre une vie normale d'étudiant, mais il doit tourner le dos à son destin pour y parvenir.
Si Sam a fait ce qu'il a pu pour tirer un trait sur le conflit qui a eu lieu à Mission City et revenir à ses préoccupations quotidiennes, la guerre entre les Autobots et les Decepticons, tout en étant classée secret défense, a entraîné plusieurs changements. Le Secteur 7 a ainsi été dissout et son plus fidèle soldat, l'agent Simmons, a été révoqué sans ménagement. Résultat : une nouvelle agence, NEST, a été mise en place...
« Quarrivera-t-il si nous partons à votre demande et que vous vous êtes trompés ? »
Deux ans après avoir réussi le pari dadapter lanime jugé jusque là inadaptable des « Transformers » sur grand écran, Michael Bay nous revient avec le deuxième opus. Fort dun budget faramineux de 200 millions de dollars, Michael Bay fait les choses en grand dans cette suite : de 14 dans le premier film, les robots sont ici portés au nombre de 46. Soit un total de 145000 Go despace disque nécessaire à leur animation. A cette occasion, le film est ainsi le premier de lhistoire a avoir obtenu du gouvernement égyptien le droit de tourner sur les prestigieux sites de Gizeh et de Louxor et de filmer des plans aériens du site.
« Le destin simpose rarement à nous au moment où on le voudrait »
« Toujours plus ». Telle pourrait être la devise de Michael Bay, officiellement devenu le « Monsieur Plus » dHollywood, seul réalisateur capable de donner vie aux projets les plus dingues et réputés irréalisables. Quoi quon en pense, son premier « Transformers » était en soit une prouesse technique. Pour tous les gamins des années 80 (dont je suis !!!) qui ont grandi, fascinés, à lombre des aventures dOptimus Prime et des siens, le film de Bay tenait autant du miracle que du plaisir coupable. Mais la stratégie du « toujours plus » connait aussi ses limites. Toujours plus fort. Toujours plus loin. Toujours plus énorme. Toujours plus puissant. Et finalement toujours plus bourrin. Car à lévidence, ce « Transformers 2 » nest quun prétexte pour nous en mettre plein la vue. Scénario aux abonnés absents, le film fait donc place à une avalanche deffets spéciaux et dexplosions toutes plus énormes les unes que les autres, nayant pour but que de combler le vide à lécran par une surcharge déléments pompiers. Mais laccumulation de tous ces effets visuels savère au final plus abrutissant quautre chose. Dautant que pour ne rien arranger, le réalisateur nous propose un film encore plus long que le premier (2h31 !!!). Bêtifiant à souhait, ce deuxième opus nous ferait presque frôler lécurement sil ne se prenait pas lui-même si peu au sérieux. Un second degré salutaire qui sauve le film, à limage de lautodérision dont font preuve John Turturo et Megan Fox, laquelle joue à merveille de son image de bimbo. Ce deuxième opus était clairement dispensable. Espérons pour nous que Michael Bay aura la décence de ne pas en faire un troisième.
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