Le parc des merveilles
Un grand merci à Paramount Pictures pour m’avoir permis de découvrir et de chroniquer le blu-ray du film « Le parc des merveilles » de Dylan Brown.

« La vie est parfois inquiétante mais je veux que tu gardes toujours ta petite lumière intérieure »
Le Parc des Merveilles raconte l’histoire d’un parc d’attractions fabuleux né de l’imagination extraordinaire d’une petite fille appelée June. Un jour, tandis que sa mère malade part pour un long séjour à l’hôpital, June décide que l’heure est venue de fermer le parc. Jusqu’au jour où, contre toute attente, le Parc prend vie...
« Tu m’entendras dans le vent, je serai toujours là pour toi »

Scénaristes des deux films des « Tortues ninja » et surtout de « Mission impossible : protocole fantôme » (2011), André Nemec et Josh Appelbaum se frottent pour la première fois à l’écriture d’un film d’animation à l’occasion du « Parc des merveilles ». Soit l’histoire d’une petite fille à l’imagination fertile qui a su inventer et développer tout au long des années le plus extraordinaire des parcs d’attraction. Un endroit magique, dédié au seul divertissement, qui propose les attractions les plus folles et qui est tenu par des animaux magiques et doués de la parole. Jusqu’à ce que la maladie de sa maman ne provoque chez elle une crise de conscience doublée d’une panne d’imagination, ce qui l’obligera à livrer bataille pour sauver le parc. Ancien animateur des Studios Pixar (il a notamment travaillé sur « Ratatouille », « Le monde de Nemo » ou encore « Les indestructibles »), Dylan Brown (dont le nom n’est pas officiellement crédité en raison d’accusation d'inconduite sexuelle) réalise une gentille fable sur l’apprentissage des responsabilités et la difficulté de grandir. Le combat « mental » de l’héroïne pour sauver son parc d’attraction de l’abandon et de la destruction relevant alors d’une forme de résilience par rapport à la maladie de sa maman. Forcément, la thématique de la maladie de la mère renvoie immanquablement, même de loin, à « Mon voisin Totoro », dans lequel des enfants privés momentanément de leur mère trouvaient du réconfort auprès de créatures magiques de la forêt. Mais force est de constater que la comparaison s’arrête là, « Le parc des merveilles », aussi mignon soit-il, ne possédant pas la grâce ni la poésie du film de Miyazaki. En la matière, il s’agit d’ailleurs d’un film bien conçu et bien produit, mais formellement un peu standardisé et qui ne parvient pas véritablement à se démarquer du reste de la production d’animation. Sympathique donc, mais pas forcément mémorable.

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Le blu-ray : Le film est présenté en version originale américaine (7.1) ainsi qu’en versions française, espagnole, portugaise, néerlandaise, flamande, polonaise et cantonaise (toutes 5.1). Des sous-titres français, anglais, espagnols, portugais, néerlandais, flamands, polonais, grecs, hindis, cantonais et arabes sont également disponibles.
Côté bonus, le film est accompagné d’une Scène coupées (« Gus Yodle »), des modules « Chimpanzé TV », « Chantez avec Pi (seulement en anglais) », « Ebauches de personnage :dessiner Boomer, dessiner le pirate chimpanzé, dessiner la princesse chimpanzé », « Le guide de June pour le Parc des Merveilles » et « L’équipe d’accueil de June ».
Edité par Paramount Pictures, « Le parc des merveilles » est disponible en DVD ainsi qu’en blu-ray depuis le 21 août 2019.
Le site Internet de Paramount Pictures est ici. Sa page Facebook est ici.
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