Le site sans prétention d'un cinéphile atteint de cinéphagie, qui rend compte autant que possible des films qu'il a vu!
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« Personne ne pourra lui faire de mal ici »
On connaissait l’ « Hôtel California » chanté par les Eagles (« such a lovely place! »). Et voici donc l’Hôtel Transylvanie, son équivalant pour les monstres. Sous la direction de son heureux concepteur et propriétaire, le célèbre Conte Dracula, l’hôtel s’apprête à vivre deux jours de festivités en l’honneur des 118 ans de sa fille unique et préférée. L’occasion de réunir les monstres les plus célèbres du monde entier. Pour son premier film en tant que réalisateur, le spécialiste de l’animation Genndy Tartakovsky revisite de façon humoristique le mythe de Dracula. Rappelant parfois l’esprit débonnaire de la chanson « Champagne » de Higelin, son film prend le parti pris de placer les monstres en position de gentils craintifs fuyants la folie et la violence des méchants humains. Sans être totalement révolutionnaire (« Shrek », « Monstres et Cie »), l’idée est ici suffisamment bien exploitée donnant lieu à quelques belles trouvailles (Taxi corbillard, poubelle cercueil) et quelques moments de bravoure comique (la scène de la piscine, celle de la course de tables volantes). Et même si au final le film ne parvient pas toujours à sortir des thématiques inhérentes à ce genre de films (difficulté du passage à l’âge adulte, lutte contre les préjugés et besoin de tolérance), ses dialogues savoureux et son esprit diablement fun en font un divertissement tout à fait agréable et recommandable. Seul petit bémol : les (quelques) parties chantées, d'un goût aussi douteux que les noms américains des personnages.
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