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19 Oct

La famille Suricate

Publié par platinoch  - Catégories :  #Documentaires

« Ce que la nature donne d’une main, elle le reprend de l’autre »

Il était une fois, en Afrique australe, un bébé suricate répondant au nom de Kolo. Ce petit animal carnivore, malin et joueur, va devoir braver la sècheresse et de dangereux prédateurs afin de relever le plus grand défi de sa vie: retrouver ses parents, ses frères et ses soeurs. A travers sa touchante histoire, nous découvrirons aussi la lutte de son espèce pour survivre dans l'immense et somptueuse savane. Grâce à un langage vocal et tactile élaboré et à leur incroyable solidarité, qui rapprochent mystérieusement ces drôles de petits animaux de l'espèce humaine, vous découvrirez une famille... comme la vôtre !

« Un membre du clan vient de disparaître. Une odeur familière, une présence rassurante, un cœur vaillant. Disparu. »

Passionné depuis l’enfance par les animaux du continent africain, le britannique James Honeyborne a réalisé ces dernières années plusieurs documentaires et courts métrages animaliers. Pour son premier long de cinéma, ce dernier a donc décidé de s’intéresser aux suricates, petits mammifères carnivores cousins de la mangouste, qu’on ne trouve qu’en Afrique australe. A noter que dans la version originale, c’est le regretté Paul Newman qui assure le rôle de narrateur, rôle dévolu dans la version française à Guillaume Canet. Pour la petite histoire, c’est la seconde fois que le comédien français prête sa voix pour la VF à un film doublé par Newman en anglais après « Cars » (Lasseter – 2006).

« C’est difficile de grandir, quelque soient les circonstances. Mais dans le désert du Kalahari, c’est encore plus difficile »

De « Microcosmos » à « La marche de l’empereur » en passant par « Le dernier trappeur », « Le peuple migrateur », « La planète blanche » ou « La Terre vue du ciel », le genre du documentaire naturaliste semble en pleine expansion depuis quelques années, plaçant de fait le cinéma européen au centre de ces préoccupations écologistes essentielles. Des préoccupations qui semblent toucher assez largement le public  à en croire les succès internationaux (et colossaux) de plusieurs de ces films (on pense notamment à « La marche de l’empereur »). Dernière production en date, « La famille suricate » nous emmène dans le désert du Kalahari, suivre le difficile quotidien d’un clan de suricate, qui s’apparente clairement à une lutte sans relâche pour la survie. Sauf que cette « Famille suricate » ne prend pas la forme d’un simple documentaire animalier ou d’un trip naturaliste, le réalisateur ayant opté ici pour un récit prenant la forme d’un conte pédagogique, avec personnification des animaux (identification par prénoms, sentimentalisme) en prime. Hélas, le problème d’une telle entreprise, clairement orientée vers le jeune public, c’est que le ton trop scolaire et enfantin peine à passionner les spectateurs un peu plus vieux. D’autant que les commentaires demeurent ici un peu trop niais (redondance des « La vie est dure dans le désert »), récités par un Canet particulièrement monotone et amorphe, qui ne tire jamais le film vers le haut. On se console alors avec des images extraordinaires d’une nature grandiose et « vierge », d’un dépaysement total, et qui – on l’espère – rappelleront à certains combien la nature est grandiose et fragile et qu’il nous appartient de la préserver et de la protéger. Reste également la découverte d’un petit animal méconnu (méritait-il pour autant qu’on lui consacre un film de 1h30 ?),qui demeure mignon et attachant. Sympathique.

  



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B
Paysage magnifique, histoire nullissime, longue et chiante, et par dessus tout, qui nous montre clairement : qu'est-ce qu'on fiche à vivre toute cette vie pour rien !
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Le site sans prétention d'un cinéphile atteint de cinéphagie, qui rend compte autant que possible des films qu'il a vu!