G.I. Joe Le réveil du Cobra
« Penser ? Cest mauvais pour ce que tu as ! »
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Des montagnes de l'Asie centrale aux déserts d'Egypte, des rues de Paris au pôle Nord, les agents de l'équipe d'élite connue sous le nom de G.I. Joe mènent une lutte acharnée contre un ennemi redoutable. 1
Disposant des toutes dernières technologies en matière de renseignement et de matériel militaire, ils combattent le puissant marchand d'armes Destro et la mystérieuse organisation terroriste nommée Cobra, qui cherchent à plonger le monde dans le chaos...
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« On ne sengage pas chez les G.I.Joe, on attend dêtre appelé »
Après « DragonBall », « Transformers 2 » et en attendant « Astro Boy », c'est au tour des « Gi : Joe » dêtre adaptés sur grand écran. De quoi continuer à faire souffler un parfum denfance et de Club Dorothée sur lannée ciné 2009. Pourtant, lidée dadapter un dessin animé pas franchement réussi laissait quand même un peu perplexe. Leffet nostalgie serait-il suffisant pour acheter en partie du moins notre indulgence ? Cétait sans compter sur Stephen Sommers, médiocre faiseur de blockbusters (« La momie », « Le retour de la momie », « Van Helsing » cétait lui), et sa faculté à signer ici un sommet de nullité. Certes, on ne sattendait à voir un film daction raffiné et virtuose. Mais tout au moins une honnête série B grand public, avec son lot de baston et son second degré, susceptible de nous divertir et de nous faire ressentir un plaisir coupable (comme avec la saga « Die Hard » ou « Larme fatale »). Mais le film de Sommers ne ménage pas le suspense bien longtemps. Soyons clair, tout y est foiré et foireux : lambiance futuriste du film, son scénario grotesque (encore une fois, larme la plus destructrice du monde a été volée par des terroristes) et ultra cliché (les russes sont - une fois nest pas coutume - les méchants), les effets spéciaux has-been (le monde polaire sent le décor de carton pâte à plein nez, plus grotesque encore que celui quon trouvait il y a trente ans dans « Lempire contre-attaque »), sans parler de lambiance « testostérone du pauvre » façon clip de rap, avec ces belles pépés sexy aux longues jambes et ses bêtes de guerre franchement primaires
Plus bourrin tu meurs!!! Le réalisateur surprend également pas son manque total de créativité, se sentant obligé de plagier allègrement et en moins bien ce qui a déjà été fait ailleurs. Ainsi, les bestioles mangeant tout sur leur passage font immanquablement penser à celles vues dans le très oubliable « Le jour où la Terre sarrêta », tandis que lattaque de la base sous-marine semble elle toute droit calquée sur lattaque de létoile noire du « Retour du jedi ». Ajoutons à cela un casting de stars en mal de succès (Dennis Quaid, Sienna Miller) ou habituées des séries Z (Marlon Wayans, Rachel Nichols, Saïd Tagmahoui), et on obtient lun des pires nanars de lannée. Et le pire dans tout ça ? Alors quon vient de se coltiner deux laborieuses heures de cet imbuvable film, la fin laisse clairement la porte ouverte à une suite
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