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19 Aug

G.I. Joe – Le réveil du Cobra

Publié par platinoch  - Catégories :  #Films d'action

« Penser ? C’est mauvais pour ce que tu as ! »

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Des montagnes de l'Asie centrale aux déserts d'Egypte, des rues de Paris au pôle Nord, les agents de l'équipe d'élite connue sous le nom de G.I. Joe mènent une lutte acharnée contre un ennemi redoutable. 1

Disposant des toutes dernières technologies en matière de renseignement et de matériel militaire, ils combattent le puissant marchand d'armes Destro et la mystérieuse organisation terroriste nommée Cobra, qui cherchent à plonger le monde dans le chaos...

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« On ne s’engage pas chez les G.I.Joe, on attend d’être appelé »

Après « DragonBall », « Transformers 2 » et en attendant « Astro Boy », c'est au tour des « Gi : Joe » d’être adaptés sur grand écran. De quoi continuer à faire souffler un parfum d’enfance et de Club Dorothée sur l’année ciné 2009. Pourtant, l’idée d’adapter un dessin animé pas franchement réussi laissait quand même un peu perplexe. L’effet nostalgie serait-il suffisant pour acheter – en partie du moins – notre indulgence ? C’était sans compter sur Stephen Sommers, médiocre faiseur de blockbusters (« La momie », « Le retour de la momie », « Van Helsing » c’était lui), et sa faculté à signer ici un sommet de nullité. Certes, on ne s’attendait à voir un film d’action raffiné et virtuose. Mais tout au moins une honnête série B grand public, avec son lot de baston et son second degré, susceptible de nous divertir et de nous faire ressentir un plaisir coupable (comme avec la saga « Die Hard » ou « L’arme fatale »). Mais le film de Sommers ne ménage pas le suspense bien longtemps. Soyons clair, tout y est foiré et foireux : l’ambiance futuriste du film, son scénario grotesque (encore une fois, l’arme la plus destructrice du monde a été volée par des terroristes) et ultra cliché (les russes sont - une fois n’est pas coutume - les méchants), les effets spéciaux has-been (le monde polaire sent le décor de carton pâte à plein nez, plus grotesque encore que celui qu’on trouvait il y a trente ans dans « L’empire contre-attaque »), sans parler de l’ambiance « testostérone du pauvre » façon clip de rap, avec ces belles pépés sexy aux longues jambes et ses bêtes de guerre franchement primaires… Plus bourrin tu meurs!!! Le réalisateur surprend également pas son manque total de créativité, se sentant obligé de plagier allègrement et en moins bien ce qui a déjà été fait ailleurs. Ainsi, les bestioles mangeant tout sur leur passage font immanquablement penser à celles vues dans le très oubliable « Le jour où la Terre s’arrêta », tandis que l’attaque de la base sous-marine semble elle toute droit calquée sur l’attaque de l’étoile noire du « Retour du jedi ». Ajoutons à cela un casting de stars en mal de succès (Dennis Quaid, Sienna Miller) ou habituées des séries Z (Marlon Wayans, Rachel Nichols, Saïd Tagmahoui), et on obtient l’un des pires nanars de l’année. Et le pire dans tout ça ? Alors qu’on vient de se coltiner deux laborieuses heures de cet imbuvable film, la fin laisse clairement la porte ouverte à une suite…

  



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S
c'est honteux de faire des films comme celui là de nos jours...
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B
Ho non siouplait ! pas de suite, déjà cette daube qui n'en finissait pas...
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B
C'est de la merde hein?Bienvenue au club de ceux qui n'aiment pas cette merde!
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Le site sans prétention d'un cinéphile atteint de cinéphagie, qui rend compte autant que possible des films qu'il a vu!