The green hornet
« Faut pas avoir peur de mourir mais de ne pas avoir vécu assez »
Fêtard invétéré, Brit Reid semble bien décidé à vivre jusquau bout une existence oisive et privilégiée faite de fêtes extravagantes et de décadences de toutes sortes.
Jusquau jour où son père, magnat de la presse indépendante est assassiné.
Bien décidé à reprendre lentreprise familiale en main tout en cherchant du fun et de laventure, il décide donc de jouer les supers héros la nuit pour nettoyer la ville de ses criminels et pour faire parler de lui.
Accompagné de Kato, lancien mécano de son père, il devient donc le Frelon Vert.
« Un mec se déguise en insecte et tu te chies dessus ? »
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« Max la Menace », « Sex and the city », « Star Trek », « Lagence tous risques »: on ne compte plus les adaptations de vieilles séries tv qui se succèdent sur nos écrans depuis plus dune décennie. A croire que les scénaristes sont en mal dinspiration. Ou que la recette est particulièrement lucrative pour les studios qui misent sur la nostalgie des téléspectateurs pour sassurer de bons résultats dexploitation. Pourtant, bien souvent, la réussite nest pas au rendez-vous (qui se souvient encore de linfâme « Ma sorcière bien-aimée » ?). Sur un scénario écrit par lun des nouveaux poids lourds de la comédie US, Seth Rogen, place donc à ladaptation du « Frelon vert », série culte des années 60 qui avait révélé Bruce Lee. Après être longtemps passé en vain de main en main, cest finalement le français Michel Gondry (à qui lon doit notamment le sublime « Eternel sunshine of the spotless mind ») à qui été confié la lourde tâche de réaliser le projet. En 3D.
« Quand on accule un frelon, on se fait piquer ! »
On attendait de ce « Frelon vert » quil soit virevoltant et quil ait du piquant. La réussite du film reposait ainsi sur lassociation surprenante de Michel Gondry le génie visuel à limagination débridée et de Seth Rogen le poulain dAppatow, nouveau cador de la comédie, tchatcheur hors pair qui semble navoir aucune limite. Ainsi, même si le film névite pas l'écueil d'un certain nombre de clichés inhérents au genre du film de super-héros (le riche héritier oisif qui se révèle une âme de justicier, lassistante sexy qui entre dans la confidence, le conflit du héros avec son bras droit), force est de reconnaitre que la première moitié du film savère plutôt convaincante et sympathique. Les bastons senchainent, les poursuites sont spectaculaires, les gadgets des héros rivalisent dexplosivité (mention à la scène où la voiture est enterrée) et le duo Seth Rogen/Jay Chou distille une bonne dose de fun et de second degré au film. De quoi faire même oublier quelques maladresses scénaristiques (lintroduction maladroite du personnage pourtant important du procureur). Mais à mi parcours, « The green hornet » sessouffle un peu. Comme si le tandem Gondry/Rogen avait grillé toutes ses cartouches dans la première moitié du film sans trop savoir comment relancer la machine et conclure. La deuxième heure se révèle donc plus fastidieuse, comme si le réalisateur essayait en vain détirer au maximum chaque scène pour meubler les carences dun scénario un peu bâclé. Les bastons deviennent redondantes, les poursuites interminables (comme celle, pourtant spectaculaire, dans limprimerie du journal) et le film peine grandement à se terminer. Si lensemble nest pas désagréable, sauvé par la cool attitude des acteurs, on attendait quand même un peu mieux de ce « Frelon vert », qui avait tout pour simposer comme la référence du film de super-héros tendance second degré. Dans le genre, « Kick-ass » ne semble pas prêt dêtre égalé.
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