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24 Jan

The green hornet

Publié par platinoch

« Faut pas avoir peur de mourir mais de ne pas avoir vécu assez »

Fêtard invétéré, Brit Reid semble bien décidé à vivre jusqu’au bout une existence oisive et privilégiée faite de fêtes extravagantes et de décadences de toutes sortes. 

Jusqu’au jour où son père, magnat de la presse indépendante est assassiné.

Bien décidé à reprendre l’entreprise familiale en main tout en cherchant du fun et de l’aventure, il décide donc de jouer les supers héros la nuit pour nettoyer la ville de ses criminels et pour faire parler de lui.

Accompagné de Kato, l’ancien mécano de son père, il devient donc le Frelon Vert.

« Un mec se déguise en insecte et tu te chies dessus ? »

.

« Max la Menace », « Sex and the city », « Star Trek », « L’agence tous risques »: on ne compte plus les adaptations de vieilles séries tv qui se succèdent sur nos écrans depuis plus d’une décennie. A croire que les scénaristes sont en mal d’inspiration. Ou que la recette est particulièrement lucrative pour les studios qui misent sur la nostalgie des téléspectateurs pour s’assurer de bons résultats d’exploitation. Pourtant, bien souvent, la réussite n’est pas au rendez-vous (qui se souvient encore de l’infâme « Ma sorcière bien-aimée » ?). Sur un scénario écrit par l’un des nouveaux poids lourds de la comédie US, Seth Rogen, place donc à l’adaptation du « Frelon vert », série culte des années 60 qui avait révélé Bruce Lee. Après être longtemps passé en vain de main en main, c’est finalement le français Michel Gondry (à qui l’on doit notamment le sublime « Eternel sunshine of the spotless mind ») à qui été confié la lourde tâche de réaliser le projet. En 3D.

« Quand on accule un frelon, on se fait piquer ! »

On attendait de ce « Frelon vert » qu’il soit virevoltant et qu’il ait du piquant. La réussite du film reposait ainsi sur l’association surprenante de Michel Gondry – le génie visuel à l’imagination débridée – et de Seth Rogen – le poulain d’Appatow, nouveau cador de la comédie, tchatcheur hors pair qui semble n’avoir aucune limite. Ainsi, même si le film n’évite pas l'écueil d'un certain nombre de clichés inhérents au genre du film de super-héros (le riche héritier oisif qui se révèle une âme de justicier, l’assistante sexy qui entre dans la confidence, le conflit du héros avec son bras droit), force est de reconnaitre que la première moitié du film s’avère plutôt convaincante et sympathique. Les bastons s’enchainent, les poursuites sont spectaculaires, les gadgets des héros rivalisent d’explosivité (mention à la scène où la voiture est enterrée) et le duo Seth Rogen/Jay Chou distille une bonne dose de fun et de second degré au film. De quoi faire même oublier quelques maladresses scénaristiques (l’introduction maladroite du personnage pourtant important du procureur). Mais à mi parcours, « The green hornet » s’essouffle un peu. Comme si le tandem Gondry/Rogen avait grillé toutes ses cartouches dans la première moitié du film sans trop savoir comment relancer la machine et conclure. La deuxième heure se révèle donc plus fastidieuse, comme si le réalisateur essayait en vain d’étirer au maximum chaque scène pour meubler les carences d’un scénario un peu bâclé. Les bastons deviennent redondantes, les poursuites interminables (comme celle, pourtant spectaculaire, dans l’imprimerie du journal) et le film peine grandement à se terminer. Si l’ensemble n’est pas désagréable, sauvé par la cool attitude des acteurs, on attendait quand même un peu mieux de ce « Frelon vert », qui avait tout pour s’imposer comme la référence du film de super-héros tendance second degré. Dans le genre, « Kick-ass » ne semble pas prêt d’être égalé.

  



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B
Je n'ai rien à dire de plus, tant c'est tout ce que je penses. Un film qui aurait du être super et rese en moyen...
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Le site sans prétention d'un cinéphile atteint de cinéphagie, qui rend compte autant que possible des films qu'il a vu!