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30 Jan

Hommage à Philippe Khorsand

Publié par platinoch  - Catégories :  #Hommage

Décidément, cette fin janvier aura été dure pour le petit monde du cinéma. Dernière victime en date, le comédien Philippe Khorsand, qui s’est éteint aujourd’hui à l’âge de 59 ans des suites d’une longue maladie. Né le 17 février 1948, le comédien aura débuté sur grand écran en 1971 pour Georges Lautner avec un petit rôle dans « Laisse aller, c’est une valse ». S’en suivront des participations pour une cinquantaine de films, plus ou moins bons, qui imposeront toutefois ce comédien de talent, doté d’une de ces « gueules » dont le cinéma français est si friand, comme l’un des seconds rôles incontournables de sa génération. On retiendra ainsi ses participations à des films aussi divers que « Inspecteur la bavure » (Zidi – 1980), « Attention ! Une femme peut en cacher une autre » (Lautner – 1983), « Les compères » (Veber – 1983), « La vengeance du serpent à plumes » (Oury – 1984), « Soigne ta droite » (Godard – 1987), « La soif de l’or » (Oury – 1993), « Le plus beau métier du monde » (Lauzier – 1996), Don Juan (Weber – 1998), « Si je t’aime prend garde à toi » (Labrune – 1998), « Total Western » (Rochant – 2000), ou plus récemment dans « Le temps des portes plumes » (Duval – 2006). Il aura également tourné à quatre reprises pour Claude Lelouch, dans « Edith et Marcel » (1983), « Les misérables » (1995) où il interprétait Javert, et « Hommes, femmes, mode d’emploi » (1996). Sa participation au « Courage d’aimer » (2005) aura cependant été coupée au montage.

 

« Je l’aurais un jour, je l’aurais »

 

Mais son plus grand rôle sur grand écran, du moins dans le cœur du public, aura été son personnage d’Antoine Jobert, le metteur en scène de théâtre de « Mes meilleurs copains » (Poiré – 1988). Loin de ses habituels rôles de méchants, de petits malfrats, ou de types râleurs, il y aura trouvé l’occasion d’imposer une image plus attachante dans un registre comique. Registre qu’il retrouvera sur petit écran, tout d’abord dans l’émission de Jean-Michel Ribes « Merci Bernard »,  avant de devenir l’emblématique directeur du « Palace », série burlesque à succès réalisé par le même Jean-Michel Ribes. La télévision lui réservera également quelques rôles emblématiques, comme celui de Richard, le meilleur ami d’ « Une famille formidable ». Mais Philippe Khorsand aura été aussi un grand acteur de théâtre. Pensionnaire de la Comédie Française de 1988 à 1989, il aura interprété une trentaine de pièces, dont une dizaine mises en scène par son ami Jean-Michel Ribes. Ces derniers mois, il était apparu terriblement marqué par la maladie dans une campagne publicitaire parodiant la série « Palace ». On le retrouvera une dernière fois sur grand écran cette année, dans « Musée haut, musée bas », le prochain film de son éternel complice Ribes.

 

Salut l’artiste !!!



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T
dans le serpent a plumesj ai rencontré ,une fois m.khorsand,c'était au polo de paris.nous avons parlé de cette scène dans le serpent à plumes,pour savoir qui était les joueurs sur le terrain de bagatelle.il m a parlé d un certain macaire,que j ai bien connu ayant joué avec lui.imbuvable me disait il?<br /> merci m.khorsand de m avoir aidé.a le faire tomber de son trone ce joueur qui se prend pour un prince.
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T
Philippe, depuis que j'ai appris ton départ, je ne cesse de penser à toi, tes fils et ta maman.<br /> Non seulement, tu étais formidable sur scène mais tu étais un homme sensible et bon dans la vie.<br /> Je n'oublierai jamais les moments passés ensemble en famille, en Provence.<br /> Je pense beaucoup à N., P. et P. ta maman à qui je transmet de la force et du courage par la pensée et au travers de mon coeur.<br /> Je t'embrasse et te souhaite bon vent.<br /> Fais-les bien rire, les anges.
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E
C'était un excellent artiste. Il est purement scandaleux que son décès n'ait fait l'objet que de quelques lignes dans les journaux. Quant à la télévision ...?????
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P
Je partage totalement cette sensation de malaise que provoquait ses apparitions dans cette pub alors qu'il semblait déjà très malade. A chaque fois, cette vision me faisait penser à celle de Bernard Blier, tout maigre, venant chercher son César d'honneur quelques jours avant sa mort...
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N
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M
Inculte. Je ne connaissais pas du tout cet acteur et je l'ai découvert, comme des milliers d'individus de mon espèce dans la lucarne à blaireau et cette horrible pub. Et c'est vrai qu'il était de plus en plus marquer... à presque en faire peur !
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B
Oui, un triste mois de janvier. Cet acteur, doué et attachant avait la simplicité des grands.
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Le site sans prétention d'un cinéphile atteint de cinéphagie, qui rend compte autant que possible des films qu'il a vu!