Terminator Genisys
Un grand merci à Paramount Pictures ainsi qu’à FHCOM pour m’avoir permis de découvrir et de chroniquer le bluray de « Terminator Genesys » de Alan Taylor.
« Grâce à toi nous avons tous un avenir. Et je vais vivre le mien »
En 2029, John Connor, chef de la résistance humaine, mène la guerre contre les machines. En pleine offensive de Los Angeles, John a des craintes quant à l'avenir, quand des espions TECOM révèlent un nouveau plan de Skynet : il prévoit de l'attaquer sur deux fronts, le passé et l'avenir, ce qui fera finalement changer l'issue de cette guerre pour toujours. Sur le point de gagner la guerre contre Skynet, John Connor envoie son fidèle lieutenant Kyle Reese à travers le temps pour sauver la vie de sa mère et assurer sa propre existence. Mais ce que Reese trouve de l'autre côté, n'est pas ce à quoi il s'attendait. Après avoir été rendue orpheline à neuf ans par un T-1000, Sarah Connor a depuis été élevée par un autre Terminator, programmé pour la protéger. Ce Terminator l'a alors formée pour faire face à son destin, qu'elle tente de rejeter catégoriquement.
« Laisse-moi la sauver ! »
Réalisateur pour la télévision, Alan Taylor officie depuis les années 90 sur de très nombreuses séries, telles que « Oz », « A la maison blanche », « Sex and the city », « Les Sopranos », « Mad Men » ou encore « Game of throne ». Il signe en 2002 son premier long métrage de cinéma, « The emperor new clothes », dans lequel Ian Holm interprétait un Napoléon en fin de vie. Faute de succès, il retournera à la télévision. Ce n’est que dix ans plus tard qu’il retentera sa chance au cinéma. Avec succès cette fois puisqu’aux commandes d’une superproduction, il signera avec « Thor : le monde des ténèbres » un véritable carton au box-office. De quoi lui permettre de récidiver en réalisant un autre blockbuster, en l’occurrence « Terminator genesys », cinquième film de la saga initiée par James Cameron.
« Il n’y a de destin que celui que nous provoquons »
L’histoire de « Terminator » est un éternel recommencement. Au sens propre comme au sens figuré. En effet, chaque épisode joue sur les voyages dans le temps. Un retour dans le passé pour mieux changer un futur où Skynet, l’intelligence artificielle est en passe de détruire l’Humanité. Après les deux excellents premiers volets signés James Cameron, les fans restaient sur leur faim. Les tentatives pour relancer la saga avaient donné lieu à deux épisodes plutôt ratés : « Terminator 3 : le soulèvement des machines » (2003) puis plus récemment, le (trop) grave « Terminator Renaissance » (2009), pourtant porté par Christian Bale. Pour ce cinquième épisode, Alan Taylor choisit de revenir aux sources de la saga en reprenant globalement l’intrigue du premier « Terminator » (Kyle Reese est envoyé dans le passé pour protéger Sarah Connor contre le Terminator envoyé pour l’éliminer) et quelques éléments du deuxième opus (la traque lancée par le T-1000). Le réalisateur trouve donc un moyen judicieux de proposer une nouvelle intrigue tout en restant fidèle à l’intrigue originelle et à l’esprit de la saga. Et globalement le pari s’avère très réussie : son scénario, plutôt malin, retombe parfaitement sur ses pieds, tout en proposant un spectacle visuellement de grande qualité. Le film est ainsi mené à un rythme effréné, avec son lot d’action, de cascades (impressionnante scène de bus sur le Golden Gate) et d’explosions. De quoi ravir tout amateur de blockbusters. D’autant plus que les effets spéciaux sont vraiment d’excellente qualité. Grande nouveauté de cet opus, la touche de second degré ajoutée par Alan Taylor et qui n’était présente dans aucun des autres volets de la saga. A l’image de la figure tutélaire d’Arnold Schwarzenegger, interprétant un Terminator devenu vieillissant et bienveillant, et qui est ici appelée affectueusement « Papy » répétant à l’envi « Je suis vieux. Pas obsolète. ». S’il n’a peut-être pas l’impact novateur du premier épisode, « Terminator Genisys » n’en demeure pas moins l’épisode le plus abouti après ceux réalisés par James Cameron. Et pour ceux qui n’auraient pas vu les épisodes antérieurs, un blockbuster de très bonne facture, qui devrait être le premier volet d’une nouvelle trilogie.
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Le bluray : Pour être exact, il s’agit en fait d’un double bluray. Le premier disque comprend ainsi le film, proposé en versions anglaise, française, italienne et allemande. Des sous-titres optionnels en français et en anglais sont également proposés. Trois modules complémentaires sont également présents : « La dynamique familiale », un reportage sur le casting ; « Infiltration et fin » qui propose une visite des coulisses et des lieux de tournage ; et enfin « Mise à jour », un documentaire sur les effets visuels du film.
Le deuxième disque propose près de deux heures de bonus supplémentaires, composées de pas moins de sept modules : « Changement de paradigme », « Ancien. Pas obsolète. », « Habillement tactique », « Une guerre future et passée », « Manipulation de la matière », « Exilés dans le temps », « Bataille sur le pont » : la scène disséquée sous chaque angle.
Il s’agit donc d’une très belle édition particulièrement complète.
Edité par Paramount Pictures, « Terminator Genisys » est disponible en dvd et en bluray depuis le 23 novembre 2015.
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