Le site sans prétention d'un cinéphile atteint de cinéphagie, qui rend compte autant que possible des films qu'il a vu!
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La soixantaine fringante et dynamique (la cinquantaine, si on ne compte que ses exploits cinématographiques), James Bond, le plus célèbre des agents secrets au service secret de sa majesté, n’en finit plus d’enchainer les aventures passionnantes et d’attirer les foules. Avec toujours ce même cocktail de charme, d’action, de gadgets et de jolies pépées. En dépit de quelques épisodes ratés avec Timothy Dalton, 007 n’a jamais été un has-been. L’effet du Dom Perignon sans doute. Ou plus certainement le talent de son créateur, Ian Fleming, auteur aux idées novatrices. Cela méritait bien de lui consacrer un biopic. D’autant que le grand public ne connaissait pas grand-chose du père de James Bond. Un honneur que lui a finalement décerné la BBC sous forme d’une minisérie de 4 épisodes. Malicieux, les scénaristes de la minisérie ont opté pour une vision « romancée » de la vie de Fleming, notamment s’agissant de ses activités au sein du British Departement of Naval Intelligence, où il servit durant la seconde guerre mondiale. Mêlant réalité et fiction (notamment une mission en territoire ennemi à la recherche des travaux allemand sur l’énergie atomique), le film nous dresse le portrait d’un Fleming intrépide, en avance sur son époque. Mais plus que tout, en nous le présentant tel un séducteur patenté, aventureux autant qu’aventurier, et totalement insubordonné, les scénaristes établissent un drôle de parallèle avec sa future créature, l’agent James Bond. En dépit d’effets parfois un peu sheap (les scènes d’action sur le terrain comme cette escapade au cœur de l’Allemagne en pleine débacle), l’histoire se laisse suivre de façon plutôt plaisante. Tout juste regrettera-t-on quelque peu la place trop importante donnée à son histoire d’amour avec la vénéneuse Ann. A noter également un casting au diapason, emmené par un excellent Dominic Cooper, bien entouré ici par Lara Pulver, Anna Chancellor, la très jolie Annabelle Wallis ou encore la toujours excellente Lesley Manville.
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