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17 Aug

L'incroyable Hulk

Publié par platinoch  - Catégories :  #Films d'action

« Pour contrôler ta colère, il faut contrôler ton corps »

Le scientifique Bruce Banner cherche désespérément un antidote aux radiations gamma qui ont créé Hulk. Il vit dans l'ombre, toujours amoureux de la belle Betty Ross et parcourt la planète à la recherche d'un remède. La force destructrice de Hulk attire le Général Thunderbolt Ross et son bras droit Blonsky qui rêvent de l'utiliser à des fins militaires. Ils tentent de développer un sérum pour créer des soldats surpuissants. De retour aux Etats-Unis, Bruce Banner se découvre un nouvel ennemi. Après avoir essayé le sérum expérimental, Blonsky est devenu L'Abomination, un monstre incontrôlable dont la force pure est même supérieure à celle de Hulk. Devenu fou, il s'est transformé en plein coeur de New York. Pour sauver la ville de la destruction totale, Bruce Banner va devoir faire appel au monstre qui sommeille en lui...

« On a été attaqué par une chose surpuissante. Cette chose, c’était Banner »

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Né en 1962 de l’esprit très fertile de Stan Lee (à qui l’on doit entre autres « Spiderman » et « Les 4 Fantastiques »), l’incroyable « Hulk », s’est rapidement imposé comme l’un des super-héros les plus populaires de l’univers Marvel. Une popularité qui aura valu au géant vert de voir ses aventures transposées sur petit écran (une série lui sera consacrée dans les années 80) puis sur grand écran pour un premier essai signé Ang Lee en 2003. Mais alors que les adaptations cinématographiques des aventures des super-héros Marvel au cinéma sont en plein essor et que les millions de dollars s’engrangent à un rythme effréné, le film d’Ang Lee est jugé décevant tant sur la forme qu’en terme de recettes. Bien décidé à relancer de la meilleure des manières la franchise, les producteurs ont donc souhaité oublier le premier essai en commandant un nouveau film, sans aucun lien avec le précédent. Exit donc le réalisateur taïwanais et Eric Bana dans le rôle titre, et bienvenue au réalisateur français Louis Leterrier (issu de l’écurie Besson, ce dernier à une grande expérience des films d’action à gros budgets après avoir réalisés la saga du « Transporteur » ou encore « Danny the dog ») et à Edward Norton qui reprend le rôle titre. Impliqué, le comédien l’aura été jusqu’au bout puisqu’il aura également participé à l’écriture du film.

« Je ne veux pas maitriser ce truc. Je veux m’en débarrasser »

A bien y regarder de près, tous les films de super-héros qui inondent nos écrans se ressemblent énormément, obéissant aux mêmes schémas scénaristiques. Comme s’il y avait une sorte de canevas comprenant l’explication du gêne mutant, l’exclusion et la traque de notre héros qui doit obligatoirement renoncer à la femme qu’il aime, avant une scène d’affrontement final forcément contre un autre mutant. Et ce n’est pas du côté de cet « Incroyable Hulk » qu’il faudra chercher la moindre petite once d’originalité. D’autant plus qu’en affichant clairement leur volonté de relancer la franchise du géant vert par un film calibré pour assurer un succès public, les producteurs annonçaient la couleur. Du coup, en bon spécialiste du film d’action explosif, Leterrier assure un honnête spectacle plutôt bien rythmé avec une belle course poursuite dans les favelas, une bonne scène d’action sur un campus, et un duel final qui tient plutôt ses promesses, qui viennent compenser un scénario un peu creux et franchement prévisible, lorgnant trop souvent vers "King Kong". Seul bémol, un visuel assez laid, reprenant les couleurs artificielles des autres films du genre. Pire, si la « transformation » de Bruce Banner en Hulk est plutôt spectaculaire, le géant vert est lui plutôt laid, notamment son visage. On se consolera finalement avec le casting de haut vol, porté par un Edward Norton qui apporte une part de sensibilité et de fragilité qu’aucun de ses collègues interprètes de super-héros n’avait réussi jusqu’ici à insuffler à ce genre de personnage. De plus, à ses côtés Liv Tyler se révèle parfaitement complémentaire, contribuant à tirer l’interprétation de Norton vers le haut. Si Tim Roth est, comme à son habitude, toujours aussi impeccable en méchant cynique, la vraie déception du film vient d’un William Hurt particulièrement falot. Mais au final, contrat rempli pour Leterrier qui signe un honnête divertissement un rien formaté, qui devrait permettre de relancer une franchise potentiellement juteuse. Sympathique, mais pas impérissable. Loin s’en faut.

  



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B
Mouaif ! Bouze est sans doute excessif à mon gout, mais sans saveur et sans grand intérêt. Peut-être parce que je n'attendais rien de ce film, surtout après les Iron man ou les 4 fantastiques 2 very nullissimes, Espéront que la suite, s'il y a, sera mieux pensée. Mais a t-on besoin d'une suite ?
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F
J'ai trouvé que c'était une vraie bouze !!!
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Le site sans prétention d'un cinéphile atteint de cinéphagie, qui rend compte autant que possible des films qu'il a vu!