Océan Pacifique… Au large d’Hawaï, l’US Navy déploie toute sa puissance. Mais bientôt, une forme étrange et menaçante émerge à la surface des eaux, suivie par des dizaines d’autres dotées d’une puissance de destruction inimaginable.
Qui sont-ils ? Que faisaient-ils, cachés depuis si longtemps au fond de l’océan ? A bord de l’USS John Paul Jones, le jeune officier Hopper, l’Amiral Shane, le sous-officier Raikes vont découvrir que l’océan n’est pas toujours aussi pacifique qu’il y paraît. La bataille pour sauver notre planète débute en mer…
« Nous ne sommes pas seuls. Un jour on finira par tomber sur eux. A moins que ce soit eux qui ne tombent sur nous »
Certains films sont inspirés par des romans. D’autres par l’actualité. D’autres encore par des faits divers. Certains mêmes sont inspirés par d’autres films. Désormais, même des jouets pourront servir de source d’inspiration. Signe qu’Hollywood n’a plus grand-chose à raconter pour se renouveler, le procédé s’est multiplié ces dernières années. Après « Transformers » et « G.I. Joe », place donc à « Battleship », nouvelle production Hasbro qui s’inspire d’un jeu de toucher-couler. Aux commandes duquel on retrouve Peter Berg, ersatz de Michael Bay à qui l’on doit les explosifs mais décevants « Bienvenue dans la jungle », « Le royaume » ou encore « Hancock ».
« J’ai un mauvais pressentiment. Du genre on a besoin d’une autre planète ! »
Décidément, l’Amérique n’a pas de bol. A chaque fois que les aliens débarquent, c’est pour leur pomme ! Et en plus, la plupart du temps, ils sont belliqueux et veulent nous détruire ! Heureusement, grâce à leur armée moderne suréquipée et au courage de leurs soldats, ils s’en sortent toujours. Voilà en gros pour la trame de ce gros navet boursoufflé à la gloire de l’Amérique, qui pompe allègrement ses références dans les blockbusters crétins comme « Independance day », « Transformers » ou encore « World Invasion ». A ceci près qu’il n’apporte rien de nouveau : les aliens sont toujours des humanoïdes (deux bras, deux jambes, deux yeux, un nez et une bouche), toujours en avance technologique sur nous, Brooklyn Decker remplace Megan Fox, et l’armée US ne doit une nouvelle fois son salut qu’à la rédemption d’une tête brulée, accompagnée par son équipe « United colors of Benetton » caricaturale à souhait (le black amputé mais ultra courageux, l’asiatique super ingénieux – limite fourbe). Ainsi qu’à un vieux cuirassé de la seconde guerre mondiale manœuvré par des vétérans (sic). Marine un jour, Marine toujours. 130 longues minutes d’explosions et de second degré lourdingue (« mais j’ai sauvé le monde et vous me refusez la main de votre fille ? ») plus tard, l’Amérique a une nouvelle fois sauvé le monde, se gargarisant de ses nouveaux héros (en vrac, le héros musclé de « John Carter », Rihana, ou encore un vrai mutilé de la guerre d’Irak). Dieu les bénisse. Et nous avec, d’avoir supporté ce bon gros navet, aussi gavant qu’un burritos poulet, jusqu’à la dernière minute.
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